juin 2012 Archives - Cabinet Scherrer

Atelier Métacognition

25 juin 2012   ·   By   ·   No Comments   ·   Posted in Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

Les ateliers de métacognition sont basés sur les travaux de Mme Francine Lussier et le modèle Reflecto mis en place par Mr Pierre Paul Gagné. Ces séances s’adressent aux enfants qui présentent des difficultés dans les apprentissages, centrées sur la sphère attentionnelle et exécutive.

« Il a du mal à se concentrer, à contrôler ses comportements, ses émotions, à planifier ses devoirs, il ne tient pas en place, perd ses affaires … »

  
Ces ateliers sont basés sur une méthode de développement des compétences cognitives où les enfants apprennent à gérer des stratégies en utilisant les caractéristiques de sept personnages : le Détective, le Bibliothécaire, l’Architecte, l’Explorateur, le Contrôleur, le Menuisier et l’Arbitre.

Ces personnages amènent l’enfant à porter un regard de métacognition, c’est-à-dire un regard sur la manière dont on va traiter les informations. Ceci leur permet de mieux répartir leurs ressources attentionnelles et de gagner en méthodologie.
On accompagne les enfants sous forme de médiation dirigée dans le but de les amener à mieux gérer leurs apprentissages.

 

 

D’un point de vue pratique, ce programme est construit sur 10 séances espacées de 15 jours.

  • En individuel, le tarif est de 45 euros la séance d’une heure. Le moment de la séance est à convenir selon disponibilités.
  • Pour de plus amples informations n’hésitez pas à me contacter. Un entretien avant le début du programme sera fixé afin de faire le point sur la demande et évaluer la pertinence de la prise en charge.

“Responsable mais pas coupable”

19 juin 2012   ·   By   ·   No Comments   ·   Posted in Parents

En tant que parent, « Vous êtes responsable mais pas coupable ! Responsable du bien être de votre enfant, mais pas coupable de ses difficultés. »

Cette phrase issue du livre « Même pas grave » écrit par le Dr Olivier Revol, est à mettre dans toutes les oreilles de parents.

Face à l’échec ou à des difficultés scolaires, de nombreux parents vont présenter un sentiment de culpabilité. Il est important de prendre en compte le ressenti des parents.

« Qu’est ce que j’ai fait pour que mon enfant soit comme ça ? »

« Qu’est ce que je n’ai pas fait ? »

“Comment l’aider ? ” …

La démarche diagnostique, qui peut permettre de poser un nom sur une problématique, est souvent libératrice. A travers des prises de décisions, on risque certes de mettre des enfants dans des « cases », mais surtout de proposer une orientation et un chemin à suivre pour la suite. Les parents sont au premier plan lorsqu’il s’agit d’aider leur enfant et seuls des parents rassurés vont pouvoir être rassurants. Mieux vaut se tromper sur un diagnostic que de laisser des parents et les enfants dans l’ignorance.

L’idée de ne pas stigmatiser les enfants à travers un diagnostic va à mon sens avoir un effet encore bien pire pour l’estime de soi. Ils vont dans tous les cas être montrés du doigt comme étant « immatures », « fainéants », « insupportables » … et des remarques telles que « ne fait pas d’efforts » ou « quant il veux il peux » vont l’enfoncer dans ses échecs.

Ces enfants savent ce qu’ils ont et sont en souffrance … notre rôle est de théoriser et d’objectiver ce qu’ils ressentent afin de le leur expliquer le plus clairement possible. C’est à mon sens l’unique solution pour qu’ils puissent parer les remarques inadaptées et dévalorisantes et éviter la chute dramatique de l’estime de soi.

L’enfant ne se résume pas à son trouble mais qu’on le veuille ou non il fait partie de lui et le meilleur moyen de l’apprivoiser c’est de le connaitre et de mettre toute son intelligence au service de l’adaptation …